Les archétypes sont des caractéristiques universelles qui impactent notre quotidien, sans qu’on y prête attention. Le héros, le magicien, la princesse par exemple font partie de notre inconscient collectif et façonnent nos parcours de vie et nos croyances, bien souvent malgré nous, dans nos vies d’adultes. Tu penses peut être qu’il (ne) faut (pas toujours) être courageux, que tout (n’)est (pas) possible ou que tu (n’)as (pas) besoin de quelqu’un pour te protéger…

Jusqu’au jour où on comprend comment ces puissants symboles universels peuvent nous desservir ou au contraire nous donner le courage ou la sagesse qui nous fait défaut. Je te propose aujourd’hui un focus sur cette notion d’archétype mise en lumière par Jung : définition, origine et comment s’en servir. Prêt(e) à en savoir plus sur ces puissants alliés au service de notre transformation ? Installe toi confortablement et bonne lecture !

Qu’est-ce qu’un archétype ?

Les archétypes sont des modèles universels de comportement qui dirigent notre vie de manière inconsciente. Ils reflètent des façons d’agir et de penser que nous possédons tous, car elles font partie de la mémoire de notre humanité. Les archétypes s’expriment à travers des images, qui peuvent prendre des formes diverses, mais évoquent des thèmes récurrents, communs à tous les humains, quelles que soient la culture ou l’époque.

Carl Gustav Jung, père de la psychologie analytique qui a fait un travail magistral sur les rêves en a identifié plusieurs, dont voici quelques exemples pour que tu comprennes mieux de quoi je parle :

• L’ombre : c’est l’archétype de la part sombre de notre personnalité, celle que nous cachons et que nous refusons de reconnaître. L’ombre peut se manifester sous forme d’agressivité, de jalousie, de peur, etc.
• L’anima/animus : ce sont les archétypes du masculin et du féminin, présents à la fois chez les hommes et chez les femmes. L’anima représente le côté féminin de l’homme, tandis que l’animus représente le côté masculin de la femme.
• Le héros : c’est l’archétype du guerrier ou du sauveur, celui qui surmonte les obstacles et triomphe du mal.
• Le sage : c’est l’archétype du mentor ou du guide spirituel, celui qui apporte la sagesse et l’éclairage.
• Le fou : c’est l’archétype de l’imprévisible, de l’inconscient et de l’irrationnel.
• La mère : c’est l’archétype de la mère nourricière, protectrice et aimante.

Ces archétypes ne sont pas des catégories fixes ou figées, mais plutôt des schémas dynamiques qui évoluent au fil du temps et des expériences de vie. Selon Jung, comprendre et intégrer ces archétypes peut nous aider à mieux comprendre notre propre psyché et à trouver un sens plus profond à notre existence.

Brève histoire des archétypes

Le concept des archétypes existait déjà dans l’Antiquité. Platon pensait que des modèles idéaux préexistaient et prenaient forme dans les objets matériels que les hommes créaient. Dans la tradition grecque antique, Dieu était appelé « lumière archétypale ».

Philon d’Alexandrie, philosophe juif contemporain de Jésus Christ, considérait l’homme idéal comme une création à l’image de Dieu, « l’imago dei ». Pour la tradition catholique également, le monde aurait été imaginé et crée par Dieu, depuis des archétypes, en dehors de lui-même.

C’est Kant, philosophe allemand auteur de la Critique de la Raison Pure (1781) qui a réintégré la pensée et le raisonnement comme des fonctions psychiques, dépendantes des personnalités de chacun, non plus comme des lois éternelles divines.

La conception moderne des archétypes de Jung

La compréhension moderne des archétypes nous vient des travaux de Jung. Pour ce célèbre psychiatre suisse qui s’est éloigné des théories de Freud, notre inconscient est composé de deux niveaux :

• l’inconscient personnel : qui comporte tous les éléments spécifiques à notre vécu et notre histoire personnelle ;
• l’inconscient collectif : mémoire de l’humanité, banque de données universelles des formes récurrentes que l’homme a rencontrées pendant l’Histoire, accessible à chacun de nous.

Les archétypes s’intègrent dans ce concept d’inconscient collectif. Ils sont le contenu de cette mémoire collective, le substrat psychique commun à tous, dont certains aspects se retrouvent plus présents dans certaines personnalités.

Selon Jung, les archétypes sont des structures innées de l’esprit humain qui influencent notre comportement, nos pensées et nos émotions. Ces « structures de représentations » évoluent en fonction des expériences et de la conscience de l’individu. C’est là que ça devient intéressant pour tous ceux qui cherchent à évoluer, mieux se connaître et devenir plus conscient et responsables au quotidien.

Bien qu’il les ait toujours considérés comme une hypothèse de travail dans sa recherche de compréhension des profondeurs du psychisme humain, elle est restée un pivot de son œuvre, sur lequel s’articule d’autres concepts : celui de l’ombre, l’anima et l’animus, persona (masque social), processus d’individuation (chemin d’évolution pour atteindre le Soi).

Les archétypes sont présents dans les mythes, les histoires et les rêves

On retrouve les archétypes dans les mythes, les contes, les films : le héros, la mère, le père, l’enfant, l’amoureux, la sorcière, la victime, le voleur, l’enquêteur, la brute, l’escroc… sont des personnages qui incarnent ces symboles universels dans les histoires que l’on se raconte depuis des siècles, qui structurent nos personnalités en condamnant ou en s’inspirant de certaines caractéristiques spécifiques.

Les archétypes sont très présents aussi dans nos rêves. Les images auxquelles nous avons accès pendant nos songes nocturnes ou les rêves éveillés proviendraient principalement de ce fond commun de notre mémoire collective, selon Jung.

Le travail d’exploration et d’interprétation des rêves permet d’aller visiter ces aspects méconnus de nos personnalités, souvent jugés gênants ou menaçants donc rejetés d’emblée par notre conscience ou notre morale : les ombres.

Pourtant, toute prise de conscience de l’ombre est toujours très positive, car elle permet de réintégrer une partie de nous qui était blessée, ignorée, inacceptée. Au fil de nos rêves et du travail avec les archétypes, nous pouvons apprendre à observer comment se manifestent ces parts d’obscurité dans notre quotidien.

Et progressivement, la raison de notre difficulté à les percevoir et les accepter devient de plus en plus claire. Puis, l’aspect jugé négatif dans le passé est enfin reconnu, ce qui permet à un talent caché, une force emprisonnée d’être libérée. Cette reconnexion intérieure permet l’expansion de l’être.

Les archétypes sont présents dans de nombreux courants de développement personnel

Bien que cette notion d’archétypes ait été controversée par les détracteurs de Jung, on la retrouve dans de nombreux courants du développement personnel aujourd’hui :

Les archétypes dans l’analyse transactionnelle

L’analyse transactionnelle a mis en évidence les scénarios relationnels qui se répètent dans nos vies, afin d’en prendre conscience et de retrouver le contrôle de notre communication. On lui doit le célèbre triangle de Karpman, appelé aussi triangle dramatique, qui représente la base des jeux psychologiques, dont les rôles s’inversent selon les contextes. Nous pouvons tous jouer, à tour de rôle et sans s’en rendre compte : le sauveur, la victime, le persécuteur, qui sont de puissants archétypes.

Les archétypes dans l’ennéagramme

Les neuf types de personnalité de l’ennéagramme, représenté plus souvent par des chiffres, utilisent aussi les archétypes :

Type 1 : Le perfectionniste, le réformateur
Type 2 : L’altruiste, l’aidant, le serviteur
Type 3 : Le battant, le gagneur
Type 4 : L’artiste, le romantique, l’original
Type 5 : Le chercheur, l’observateur, l’enquêteur
Type 6 : Le loyaliste, le sceptique
Type 7 : L’épicurien, le passionné, le joueur
Type 8 : Le chef, le leader, le protecteur
Type 9 : Le médiateur, le diplomate

Pour en apprendre ce modèle de la structure de la personnalité, tu peux consulter le site de l’Institut Français de l’Ennéagramme.

Les archétypes dans le MBTI

Le MBTI, modèle de connaissance de soi issu des travaux de Katherine Cook Biggs et Isabel Myers Briggs, basés sur l’œuvre de Jung, est composé de16 personnalités aux intitulés caractéristiques : l’architecte, l’organisateur, le commandant, l’inventeur, l’avocat, le médiateur, le leader, l’inspirateur, le fournisseur, le défenseur, le directeur, le consul, le virtuose, l’aventurier, l’entrepreneur, l’amuseur.

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Ma découverte des archétypes financiers

Si j’écris cet article aujourd’hui sur ce sujet, c’est parce que j’ai redécouvert les archétypes sous un nouveau jour récemment, qui m’a permis des prises de conscience hallucinantes. Des éclairages nouveaux sur ma façon de penser, aimer, fuir, dépenser l’argent qui était profondément ancrée dans ma personnalité. Je n’avais pas conscience de l’impact qu’ils avaient sur ma vie (c’est le principe des archétypes) et de la façon dont ils s’opposaient totalement à mon nouveau projet professionnel.

Grâce à un test, composé de 72 questions, j’ai découvert ma combinaison unique des 8 archétypes financiers que sont l’accumulateur, l’alchimiste, la célébrité, le connecteur, le dirigeant, l’insoumis, le nourricier et le romantique. J’ai petit à petit compris comment je filtrais les opportunités qui m’arrivaient à travers ces programmes ancrés dans mon inconscient et surtout comment me réaligner avec les supers pouvoirs spécifiques à mon profil.

Arrêter de vouloir être un lion alors que je suis un zèbre. Prendre conscience des challenges liés à cette façon particulière de considérer et de faire de l’argent, prendre des engagements pour ne plus la subir, mais honorer le contrat sacré qui se cache derrière. Une vraie révélation et révolution pour moi !

Si tu es intrigué ou intéressé par ce test, je te propose de le découvrir ici un programme que je recommande avec beaucoup de joie et de confiance en son super pouvoir. Oui c’est un lien affilié, une façon éthique de faire connaître et partager avec mon réseau, les personnes géniales qui font partie du mien et m’ont permis de transformer ma vie.

Comment utiliser les super pouvoirs des archétypes au quotidien ?

Si tu n’es pas intéressé(e) pour le moment ou préfères avancer à ton rythme avec du contenu gratuit, je te propose maintenant un petit bilan. J’ai résumé dans le paragraphe suivant les caractéristiques principales des 12 archétypes que Jung a identifié comme les motivations fondamentales de l’être humain. Je te propose de chercher lesquelles tu identifies les plus présents dans ta vie actuelle. Chaque archétype est décrit brièvement puis présenté avec sa motivation profonde, son but, sa part de lumière et sa part d’ombre.

« On n’atteint pas l’illumination en imaginant des figures de lumière, mais en portant à la conscience l’obscurité intérieure. »

Carl Gustav Jung

Les 12 archétypes de Jung

Le sage

L’archétype du sage incarne la maturation de la perspicacité et l’acceptation de ce qui est. La connaissance et la sagesse le caractérisent. Il peut prendre la forme d’un enseignant, d’un guide spirituel, de la vieille femme, d’un évangéliste, d’un gourou…

Motivation : Comprendre le monde.

But : Trouver la Vérité et guider les autres.

Part de lumière : Représente la nature du Divin dans la vie et en soi-même.

Part d’ombre : Place l’argent et son pouvoir au-dessus de la transmission de révélations spirituelles.

L’innocent

Optimisme, courage et imagination caractérisent l’archétype de l’innocent, appelé aussi l’enfant magique.

Motivation : Besoin de transcender les circonstances négatives.

But : Se sentir accepté.

Part de lumière : Voit le potentiel et la beauté en toute chose. Croit que tout est possible.

Part d’ombre : Pessimisme, dépression, incrédulité face aux miracles. Croit que l’énergie et l’action ne sont pas nécessaires pour grandir.

3. L’explorateur

La curiosité, l’intrépidité, le goût pour l’aventure, le voyage (intérieur ou extérieur) se retrouvent dans l’archétype de l’explorateur qui peut être représenté par les images du vagabond, du nomade, de l’errant.

Motivation : Besoin de découvrir.

But : Se sentir libre.

Part de lumière : A soif de sagesse et de vérité, peu importe où elles se trouvent.

Part d’ombre : Incapable de s’engager sur une voie, une fois qu’il l’a trouvée.

4. Le dominant

L’archétype du dominant est lié à la notion du pouvoir et de l’autorité. Roi, leader charismatique, chef, souverain, empereur sont des figures le représentant. Si la notion de pouvoir et d’autorité est un sujet qui résonne en toi particulièrement, je t’invite à lire mon article sur le pouvoir non prédateur .

Motivation : Besoin de représenter l’autorité, fixer les règles.

But : Prendre des décisions, contrôler, diriger.

Part de lumière : Leadership bienveillant et éclairé. Fait du bien à ceux qui sont à sa charge.

Part d’ombre : Croit exagérément que tout lui est dû. Gouverne comme bon lui semble.

5. Le créateur

Il adore la nouveauté, la liberté et aime créer de nouvelles choses qui portent sa touche personnelle, sa marque de fabrique. Son imagination débordante cache souvent une difficulté à persévérer et concrétiser toutes ses idées géniales.

Motivation : Besoin d’innover.

But : Laisser son empreinte.

Part de lumière : Passion pour faire et créer ce qui n’a pas été fait avant.

Part d’ombre : Besoin compulsif d’avancer.

6. L’ange gardien

L’archétype de l’ange gardien veut à tout prix faire éviter la souffrance à ceux qu’il aime. Il incarne les qualités de bienveillance et d’amour, de façon désintéressée. Il peut à l’extrême devenir le martyr qui rappelle aux autres tous les sacrifices qu’il a faits pour eux.

Motivation : Besoin de prendre soin des autres.

But : Assurer le bonheur des personnes qu’il aime.

Part de lumière : Aide quelqu’un dans le besoin sans rien attendre en retour.

Part d’ombre : Agit de façon innocente ou angélique pour cacher sa véritable nature. Prétend être en contact avec le royaume des anges.

7. Le magicien

L’archétype du magicien se retrouve aussi sous les noms de l’alchimiste, du sorcier, ou du visionnaire. Dans son essence, il est la manifestation première de la transformation spirituelle, la capacité à transmuter n’importe quelle matière en une expression modifiée, améliorée d’elle-même. L’alchimiste est un inventif qui réforme, renouvelle, transforme pour lui, mais surtout pour les autres.

Motivation : Comprendre les lois fondamentales de l’univers.

But : Transformer le monde.

Part de lumière : Transformer des buts et des motifs de base en pure sagesse.

Part d’ombre : Mauvais usage du pouvoir et des connaissances provenant d’une pratique spirituelle.

8. Le héros

Chercher à affronter des obstacles toujours plus difficiles pour augmenter son pouvoir et son honneur caractérise l’archétype du héros.

Motivation : Besoin d’être admiré, reconnu.

But : Prouver sa valeur.

Part de lumière : Passionné par le cheminement de son autonomisation personnelle.

Part d’ombre : Fuit la réalité et se sent faussement héroïque.

9. Le hors-la-loi

Le hors-la-loi (rebelle, anarchiste, pirate, objecteur de conscience) se reconnaît par son côté provocateur, transgresseur, qui revendique son droit à penser par lui-même. Il déteste subir la pression, l’influence des diktats ou des opinions des autres. Ces comportements l’amènent à rejeter par principe l’ordre établi et certaines formes de discipline qui pourraient pourtant l’aider à canaliser ses tendances autodestructrices.

Motivation : Besoin de transgresser les lois.

But : Être unique.

Part de lumière : Défie l’autorité pour apporter des changements sociaux. Rejette les voies spirituelles qui ne correspondent pas à ses besoins intérieurs.

Part d’ombre : Rejette l’autorité légitime sous le coup de la colère. Se rebelle contre la pression des autres ou au nom de la mode.

10. L’amoureux

Quand la passion pour l’être cher, l’amour romantique, le sens de l’esthétique prend une place prépondérante dans le style de vie d’une personne, on peut identifier la présence de l’archétype de l’amoureux. Cela peut comprendre une grande sensibilité, un fort besoin d’être aimé, de donner de l’affection ou du dévouement à quelqu’un ou quelque chose qui tient vraiment à cœur : art, musique, jardinage, décoration…

Motivation : Besoin d’être aimé et compris.

But : Trouver sa place.

Part de lumière : Grande passion et dévotion. Appréciation débordante pour quelqu’un ou quelque chose.

Part d’ombre : Passion obsessionnelle qui blesse les autres. Dévotion autodestructrice.

11. Le bouffon

Connu aussi sous le nom du fou, du clown ou du simple d’esprit, cet archétype complètement décomplexé et spontané nous apprend à ne pas nous prendre au sérieux et apprécier la vie. Sous ses apparences légères, il a la capacité à communiquer des messages profonds avec humour et dire ce que d’autres pensent sans jamais oser l’exprimer.

Motivation : Besoin de vivre l’instant présent dans le plaisir.

But : Profiter de la vie au maximum.

Part de lumière : Révèle sans crainte ses émotions. Aide les gens à rire de l’absurdité et de l’hypocrisie.

Part d’ombre : Se sert de l’humour pour blesser plutôt que pour se libérer. Nie sa propre vérité émotionnelle.

12. L’orphelin

Cet archétype porte la blessure de ne pas avoir été accepté, le sentiment de ne pas appartenir à sa famille, ou d’être rejeté par un groupe. Il espère toujours trouver des personnes qui vont s’occuper de lui et comme c’est rarement le cas, il se sent souvent trahi, déçu, victime de ce qu’il vit.

Motivation : Besoin d’appartenance.

But : Se sentir en sécurité.

Part de lumière : Indépendance basée sur l’apprentissage de l’autonomie. Doit conquérir la peur de devoir survivre seul dans ce monde.

Part d’ombre : Sentiment d’abandon qui entrave le développement. Cherche des structures familiales de remplacement inappropriées.

Alors, ça y est ?

Tu as identifié les archétypes les plus actifs dans ta psyché ? Peut-être que certains t’apparaissent en rêve ? En les reconnaissant, tu peux commencer à les considérer comme des compagnons intimes. Ils constituent la base de ta personnalité, de tes croyances, de ton énergie, de tes motivations et de tes actions.

Plus tu les connais en acceptant leur côté obscur comme leur part lumineuse, mieux tu sauras reconnaître quand tu es sur le point d’adopter un comportement destructeur. Et en tenant compte de ces avertissements, tu pourras t’en faire des alliés pour rester du bon côté de TA force spécifique. Sans te renier, ni essayer d’être quelqu’un que tu n’es pas.

Des archétypes universels asexués et des combinaisons personnalisées

Tu as peut-être remarqué que tous les noms des archétypes sont au masculin. En fait, et à mon humble avis, le genre devrait être neutre. Car ces représentations universelles qui structurent nos personnalités, nos mentalités dirigent nos vies de la même façon, quel que soit notre sexe.

Tu peux très bien représenter par exemple l’archétype de la mère en étant un papa poule ou celui du héros guerrier en incarnant la femme forte qui défend son territoire. Nous possédons tous un pôle féminin et un pôle masculin en nous et les archétypes, même si certains semblent apparentés à un sexe, restent des concepts.

Souviens toi que les noms qu’on leur donne restent des représentations symboliques de motivations et comportements inconscients, que partagent tous les humains. Selon Caroline Myss, une thérapeute américaine qui a beaucoup travaillé sur la conscience et les archétypes, nous posséderions tous une combinaison unique de 12 archétypes sur les 74 qu’elle a identifiés.

Mais parmi ces 12, 4 seraient réellement universels et indispensables à notre survie. Ils représenteraient les peurs, les vulnérabilités et les obstacles auxquels nous sommes tous confrontés, qui peuvent redevenir des guides, gardiens de notre intégrité quand on sait comment les reconnaître et les utiliser.

Dis-moi en commentaire si tu connais ces 4 archétypes de survie ou si ça t’intéresserait de les découvrir. À bientôt j’espère, pour de nouvelles explorations !