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Penses-tu que ce qui est démontré scientifiquement prouve la vérité ? « La science efface l’ignorance d’hier et révèle l’ignorance d’aujourd’hui » selon David Goss, physicien américain, prix Nobel en 2004. Cette citation, issue du livre Savoir, penser, rêver reflète la grande leçon d’humilité et de sagesse qui ressort de cet ouvrage.

Loin des idées toutes faites et simplificatrices, les chercheurs partagent ici leurs perceptions de ce qu’ils pensent comprendre de la réalité. Récits, analyses et confidences de 12 scientifiques sur leur rapport au monde, au réel, au vivant. Si leurs travaux nous permettent de vivre plus éclairé, préparé, aguerri à comprendre et accepter la vie, c’est leur connexion au mystère, leur curiosité et leur humanité qui m’ont le plus fascinée. Petits extraits choisis, rien que pour toi.

Livre Savoir, penser, rêver, les leçons de vie de 12 grands scientifiques

Cet ouvrage de 287 pages a été publié chez Flammarion en 2018. L’auteure, Geneviève Anhoury, photographe, réalisatrice indépendante Libanaise est la réalisatrice de la série « La Nuit du vivant » (coproduction Ex-Nihilo/CNRS images), que l’on peut voir sur le site d’Universcience TV.

Le livre Savoir, penser, rêver recueille 12 témoignages de grands scientifiques qui racontent leurs découvertes majeures et leurs visions du monde. Au passage, ils nous livrent leurs leçons de sagesse et leur liens avec cette célèbre phrase de Victor Hugo.

“L’esprit de l’homme a trois clefs qui ouvrent tout : le chiffre, la lettre, la note. Savoir, penser, rêver. Tout est là.”

Victor Hugo, Les rayons et les ombres

12 chapitres pour regarder la science et le merveilleux autrement, réapprendre à devenir curieux, comprendre et se confronter au réel, faire des pas de côté au delà des dogmes et des certitudes…

Jean-Claude Ameisen : La plus belle expérience que nous puissions faire

Médecin, chercheur, président d’honneur du Comité consultatif national d’éthique, il est aussi l’auteur de l’émission « Sur les épaules de Darwin », sur France Inter.

En 1990, il apporte la preuve de l’existence du suicide cellulaire comme faisant partie de l’organisation du vivant. Son livre La sculpture du vivant décrit ce processus de mort créatrice et ses applications au niveau médical, culturel et philosophique.

« La recherche avance à partir d’un dialogue permanent entre de nouvelles représentations de l’Univers et ce que nous sommes collectivement capables de percevoir de la réalité. Les expériences peuvent être des mesures ou des actions sur le monde — qui tentent de faire » parler » la réalité, d’en révéler de nouvelles dimensions — mais il peut s’agir aussi d’« expériences en pensées ». D’intuitions et de théories qui rendent soudain incompréhensibles, et qui permettent d’imaginer, de « prédire » l’existence de dimensions inconnues de notre Univers, que d’autres, plus tard, tenteront de vérifier ou d’infirmer. »

Jean-Claude Ameisen

« La plus belle expérience que nous puissions faire est celle du mystérieux. C’est la source de tout vrai art et de toute vraie science. ».

Einstein

François Ansermet : S’inventer au quotidien

Psychanalyste, professeur honoraire de pédopsychiatrie à l’université de Genève et à l’université de Lausanne. Il est membre du Comité consultatif national d’éthique.

Son principal domaine de recherche concerne l’impact du stress périnatal et des traumatismes précoces sur le développement des enfants prématurés. En intégrant les neurosciences et la génétique dans ses travaux, il interroge la question de l’identité dans le temps. Comment reste-t-on le même alors que notre cerveau se modifie en permanence sous l’effet des facteurs extérieurs ?

« Dans chaque instant se trouve la potentialité d’un changement. C’est ce qui fonde notre liberté. À chacun son invention, à chacun sa solution, à chacun sa fabrication. Ainsi peut-on aller au-delà de l’impossible dans lequel on est pris. À la question : “que faites-vous aujourd’hui ?” Valery répondait :  “je m’invente”. Chacun de nous s’invente au quotidien. »

François Ansermet

« Dans la science, il faut accueillir le doute, l’incertitude, le mystère : c’est ainsi que l’on s’ouvre aux contingences — à l’autre, aux rencontres — , comme dans la vie (…) Au cœur de toute démarche créative se trouve l’impensable, l’irreprésentable, ce qui nous échappe, cette part de réel qu’on ne peut toucher ni saisir. »

François Ansermet

Françoise Barré-Sinoussi : Avec les autres pour les autres

Virologue, colauréate du prix Nobel de médecine 2008 pour la découverte du VIH, elle est directrice de recherche émérite à l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale) et présidente d’honneur du département de Virologie et du Réseau International de l’Institut Pasteur.

Cette chercheuse a voué sa carrière à la compréhension et l’éradication du virus du sida. Scientifique de rigueur, son engagement humaniste l’a rendue militante. Renonçant à la recherche d’un vaccin et profondément chamboulée par la rencontre avec les malades, elle a concentré ses efforts pour permettre aux malades de vivre : accélérer les procédures politiques, apporter des outils de prévention et de traitement, créer des réseaux et des associations de professionnels et de malades.

« Vivre avec et pour les autres, c’est donner du sens à sa vie. »

Françoise Barré-Sinoussi

Quand elle a reçu le prix Nobel, elle l’a considéré comme une récompense collective de la communauté avec laquelle elle a travaillé durant plusieurs décennies. Elle raconte avoir presque autant été touchée par la réception de plusieurs mails de personnes vivant avec le VIH qu’elle avait conseillé à la fin des années 80 : « Je suis venu vous voir à telle période, peut-être vous en souvenez-vous, vous m’avez conseillé de travailler dans le milieu associatif, je vous ai écoutée et je suis toujours là, en vie ».

« Allons à la rencontre des autres à la façon des enfants, sans discrimination aucune ».

Françoise Barré-Sinoussi

Agnès Bénassy-Quéré : la connaissance au service de la société

Économiste, présidente déléguée du Conseil d’analyse économique (2012-2017) et professeur à l’université de Paris 1 Panthéon Sorbonne. Elle a reçu en 2000 le prix du meilleur jeune économiste de France.

« La recherche suppose une approche différente de la connaissance, assez exaltante et très enrichissante. Il n’y a pas plus grande satisfaction que d’arriver, par la recherche, à une conclusion différente de celle qu’on avait anticipée. Une recherche qui n’enseigne rien de neuf est sans éclat, même si elle est utile ».

Agnès Bénassy-Quéré

Nicola Clayton : Le cerveau est plus grand que le ciel

Psychologue expérimentale, professeur à l’université de Cambridge, spécialiste de la psychologie cognitive comparée, elle travaille également sur la cognition des oiseaux. Danseuse, elle est la première scientifique en résidence à la compagnie Rambert (2011).

Passionnée par le lien entre l’espace et le temps, cette chercheuse et artiste nous invite à considérer l’art et les humanités à la rescousse de la science.

« La science nous aide à mieux nous connaître, mais en lui intégrant d’autres disciplines, nous lui insufflons une étincelle de vie, qui nous permet de la ressentir, de la vivre, au lieu de nous contenter d’emmagasiner des connaissances de façon dépourvue d’émotion ou de conscience. (…) Il existe trois questions fondamentales : que savons-nous, comment le savons-nous, mais aussi qu’est-ce que cela signifie, ou encore quelle sensation produit ce savoir en nous ? La science nous dit ce que nous savons, et comment nous le savons, mais nous ne devons pas perdre de vue que ce sont les arts et les humanités qui nous aident à répondre à la troisième question. »

Nicola Clayton

« Dans de nombreux cas, la science seule ne peut pas répondre à la question posée. Même dans un domaine comme celui de la mémoire, adopter un point de vue philosophique ou artistique est infiniment fructueux. »

Nicola Clayton

Stéphane Douady : Le bonheur de toucher le réel

Physicien, médaille d’argent du CNRS et directeur de recherche, membre du laboratoire « Matière et Systèmes complexes » de l’université Paris-Diderot, il est spécialiste de la théorie du chaos. Il s’intéresse à des phénomènes naturels comme le chant des dunes.

« Répéter sans éprouver c’est démentir les paroles par les actes. »

Stéphane Douady

Selon lui, la connaissance issue de ceux qui enseignent n’est que verbale et superficielle. C’est seulement en comprenant de l’intérieur, en reconstruisant par un raisonnement intuitif et affectif que l’on peut réellement apprendre.

De sa recherche sur la logique sous-jacente aux formes des dunes découle des enseignements à la fois philosophiques et pragmatiques qui me touchent beaucoup. « Ce n’est pas l’écoulement qui fait la forme, mais le rapport des grains au reste de la dune ; qu’elle existe comme un être vivant. »

« C’est une question de liberté de regard sur les choses, de voir les choses différemment. Comme un enfant, on redécouvre, on découvre pouvoir changer de point de vue. C’est là que se situe la vraie liberté. Le réel nous impose sa présence. Si on interprète le réel d’une manière désagréable, on se sent emprisonné par le réel, on est contraint. Mais si on peut changer de point de vue, au contraire, on peut voir de manière non contrainte, et tout va mieux. »

Stéphane Douady

Jane Goodall : Agir, un peu, beaucoup, passionnément !

Primatologue et anthropologue, elle a consacré sa vie à l’étude des chimpanzés. En 1977, elle a fondé l’institut qui porte son nom, dédié à la protection de la biodiversité, à l’aide au développement durable et à l’éducation. Elle set « messagère de la paix » de l’Onu depuis 2002.

Naturaliste avant de devenir scientifique, elle s’est heurtée à la méthodologie classique universitaire qui lui conseillait de restreindre son angle d’étude. Pour elle, il faut se mettre dans la peau du romancier, du philosophe ou de l’artiste, pour percer les secrets du comportement animal.

« Le comportement n’est pas une science dure, c’est une science “humaine”. Cela a été mon combat, que j’ai fini par remporter avec mon doctorat. Mon chien Rusty m’avait enseigné que les animaux possèdent une personnalité, une intelligence, des émotions, tandis que pour nos professeurs de l’époque, ces caractéristiques n’appartenaient qu’aux humains. Mais c’est Rusty qui avait raison! »

Jane Goodall

C’est une conférence scientifique sur les risques qui menaçaient les chimpanzés en 1986 (recherche médicale, chasse commerciale…) qui l’a transformée en militante. Il fallait agir, trouver d’autres moyens que l’exploitation de la forêt et de la faune sauvage pour améliorer la vie des personnes vivant près des habitats des chimpanzés. Roots & Shoots, un programme d’éducation environnementale et humanitaire fut créé en 1991 en Tanzanie avec 12 jeunes. Il est aujourd’hui présent dans plus de 100 pays et compte plus de 150 000 groupes actifs.

« Chaque individu compte. Nous avons tous un rôle à jouer et un impact sur la planète, tous les jours. (…) Si vous commencez à penser en termes d’ici et maintenant, si vous vous demandez ce que vous pouvez faire pour l’endroit où vous vivez, vous vous apercevrez que vous avez une contribution à apporter. C’est un thème central de Roots & Shoots : si des milliers de groupes s’attaquent à des défis similaires, ils peuvent avoir un énorme impact. »

Jane Goodall

Edith Heard : De l’art d’être humble et généreux avec les idées

Généticienne, formée à l’université de Cambridge, elle est spécialiste en épigénétique, professeur au Collège de France, titulaire de la chaire « Épigénétique et mémoire cellulaire ». Elle dirige l’unité de génétique et biologie du développement à l’Institut Curie.

C’est le rêve de comprendre quelque chose de très spécifique — les séquences isolées d’un gène, transférées d’un organisme à un autre — qui guide son travail de recherche. Au-delà de son domaine de prédilection auquel je ne comprends pas un traître mot !, encore une fois, cette scientifique invite à faire une place de choix au doute et à l’inattendu.

« Une découverte inattendue et nouvelle ne peut surgir que si l’œil reste ouvert à tout ce qui relève de l’exception, qui transgresse les règles. C’est seulement ainsi que se cassent les dogmes. Il faut toujours garder à l’esprit que nos connaissances restent limitées ; que certaines conclusions, parfois assez dogmatiques, peuvent ne pas être vraies. »

Edith Heard

Etienne Klein : Penser le réel en mouvement

Philosophe des sciences, professeur à l’École centrale à Paris et directeur du laboratoire de recherche sur les sciences de la matière au CEA (Commissariat d’énergie atomique).

Ce scientifique ne se contente pas de chercher à comprendre les lois physiques. Il interroge le pourquoi ces lois sont comme elles sont, tente de créer une zone de communication entre la physique et la philosophie.

« Quand je dis : “Le temps passe”, que dis-je au juste ? Que le temps s’use à mesure qu’il passe ? Qu’il fait passer le réel ? Mais il le fait passer sans cesse : a-t-on encore le droit de dire qu’il passe ? Les formules les plus répétées, les phrases les plus rabâchées, peuvent être soumises à une critique assez radicale. La rigueur doit commencer à un niveau très bas du discours. Si nous voulons être capables de penser ce que nous savons, nous devons être capables de dire ce que nous savons de la façon la plus juste possible. »

Etienne Klein

Et il fait aussi une place au rêve dans son processus d’écriture :

« Aujourd’hui, c’est l’écriture qui s’insinue dans mon sommeil et mes rêves. Pour moi, écrire un livre s’apparente à une lente progression. Les premiers temps, je me contente de prendre des notes. Puis, vient le moment où c’est le livre qui me prend. Soudain, tout ce que je vis se met à faire sens par rapport au livre. Durant ces phases-là, qui durent plusieurs semaines, l’écriture me hante jusque dans mon sommeil. Au plus fort de cette possession, il arrive parfois qu’une idée ou une phrase me réveillent… (…) Il y a toujours une nuit où je fais un rêve semi-éveillé : je vois mon livre ! Ensuite l’écriture coule ».

Etienne Klein

Cécile Michel : Le passé au service du présent

Assyriologue, directrice de recherche au CNRS dans le laboratoire Archéologies et sciences de l’Antiquité (Nanterre) et professeure à l’université de Hambourg (Allemagne). Elle a présidé l’International Association for Assyriology (2014-2018).

Fascinée par l’archéologie et l’histoire, elle se passionne pour le déchiffrage des tablettes cunéiformes, la rencontre avec l’étranger à travers le temps. Les archives sur lesquelles elle a travaillé à Ankara lui ont permis d’étudier le détail de la vie des habitants du Proche-Orient dans l’Antiquité.

« Qui sait que la femme assyrienne était plus émancipée que la femme athénienne ? »

Cécile Michel

En reproduisant les outils de l’artisanat textile antique grâce aux textes et aux objets exhumés, elle mène une étude sur la production et le commerce d’étoffes à cette époque.

« Les femmes tenaient des comptes séparés de ceux de leurs maris. Il n’y a pas de preuves de l’existence de compte joint, et il était courant que le mari emprunte à sa femme — parfois même avec un taux d’intérêt ! (…) En bref, les Assyriennes jouissaient d’une réelle indépendance économique. Non contentes de gérer leur maisonnée, elles faisaient des affaires, investissaient dans des sociétés en commandite… »

Cécile Michel

Lionel Naccache : Exercer sa lucidité

Neurologue, chercheur en neurosciences cognitives à l’ICM (Institut du cerveau et de la moelle épinière) de la Salpêtrière, professeur de médecine à l’université Paris 6 et membre du Comité consultatif national d’éthique.

« Face à un objet — un mot, un visage, peu importe — pendant à peu près deux dixièmes de seconde, notre cerveau, dans un premier temps construit des interprétations non conscientes — au sens où l’on ne peut se les rapporter à soi-même ; puis, au bout d’environ trois dixièmes de seconde, ce qui a été préparé en coulisse accède soudain à la conscience : “je vois le ‘mot’ ! Il arrive qu’il s’agisse d’une erreur, démentie par la réalité : on a pris les ombres d’un vêtement posé sur une chaise pour une figure humaine dans la pénombre d’une chambre (…) Ces collisions participent à une sorte de psychopathologie de la vie quotidienne, parfois aussi riche d’enseignement pour le chercheur que son laboratoire pour le patient.”

Lionel Naccache

« On n’est pas propriétaire de sa connaissance, mais plutôt locataire : elle ne vous appartient pas. Elle passe entre vos mains puis d’autres la transforment (…) Que feront-ils ensuite de ce que vous leur transmettez ? Rien, peut-être. Mais il y a dans la science quelque chose de profondément humain, poétique, émouvant, une sorte d’émerveillement relationnel que tout le monde devrait pouvoir goûter. »

Lionel Naccache

Hubert Reeves : La force de s’émerveiller

Astrophysicien, directeur de recherche au CNRS, spécialiste d’astrophysique nucléaire et de cosmologie, il est professeur associé au département de Physique de l’université de Montréal. Il préside l’association Humanité et Biodiversité.

« J’aime voir les chats découvrir le monde, avec leur méfiance féline, leur détermination vagabonde et leur rigueur vorace. Quand ils entrent pour la première fois dans un lieu, pas un recoin n’échappe à leur curiosité, ils commencent par tout inspecter, tout renifler, tout comprendre, aussi épuisés soient-ils. Ensuite seulement, ils vont se lover quelque part, rassérénés. Quand nous venons au monde, nous sommes comme eux. Car il y a toujours une forme d’anxiété à pénétrer un univers inconnu et, en cela, potentiellement dangereux. Pour ma part, quand j’ai pu lever ma tête d’enfant, je me suis dit : il faut vite aller voir ce qui se cache là-haut, dans cette hauteur sombre, où scintillent tant d’étrangetés. »

Hubert Reeves

« La connaissance nous ramène toujours à nous-mêmes et à notre place dans le monde. Nous sommes une poussière d’étoiles, devenue capable d’entreprendre la démarche de comprendre d’où elle vient et qui elle est. N’est-ce pas fantastique ? N’est-ce pas merveilleusement bon pour le moral de le savoir ? »

Hubert Reeves

« Un conte persan, Voyages et aventures des trois princes de Serendip, narre les exploits de trois frères, dont la force est de toujours tirer parti des circonstances et des évènements hasardeux qui les détournent de leur mission. La science, amatrice d’histoires extraordinaires en a fait une vertu : la sérendipité, aptitude à faire “par hasard”, lors d’une recherche, une découverte inattendue.

Hubert Reeves

Scientifiques, penseurs et artistes au service de la Vie

Merci à Geneviève Anhoury d’avoir mené ces précieux entretiens. Spéciale dédicace à Victor Hugo pour son invitation à nous rappeler les liens étroits entre le rêve, la pensée et le savoir. Et extrême gratitude envers ces 12 scientifiques qui ont transmis avec joie leurs réflexions, leur vécu et leur émerveillement dans cet alliance Savoir, penser, rêver . Qu’ils continuent à enrichir notre rapport au vivant, au monde, aux autres, en nous rappelant la place essentielle du doute et du mystère.

Tu peux lire 33 pages de ce livre en cliquant sur l’aperçu présent sur cette page. Laisse-toi inspirer, surprendre et révéler par les chemins par lesquels la science se cherche et le “hasard” se fraie. Pour le commander dans son entièreté et contribuer à la pérennité de ce blog, merci d’avance de passer par là : Bonne lecture !

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