Comment sortir d’un conflit ? Est-ce possible de digérer complètement ou revenir sereinement sur ces paroles, ces attitudes ou ces actes qui t’ont profondément blessé ?

Que tu sois en froid depuis des années avec Tatie Jeanette, ton père ou ta voisine « aigrie », ou que tu viennes tout juste de te disputer avec ta moitié(e), un(e) proche ou un(e) collègue, je te propose de découvrir 4 formules gagnantes et 2 secrets pour résoudre tes difficultés relationnelles.

Cet article participe à l’évènement “Votre formule gagnante pour sortir d’un conflit » du blog Saines Habitudes de vie. J’aime beaucoup ce blog car il contient plein d’astuces. Tu peux par exemple y trouver une technique efficace pour modifier un souvenir.

Les 2 secrets pour sortir d’un conflit

Nous avons été éduqués à penser. Déjà, à l’école, on nous a appris à résoudre des problèmes, à trouver des solutions logiques, rationnelles, intellectuellement valables. Nos vies professionnelles sont bien souvent organisées par cette activité intellectuelle. Nous analysons, étudions, hiérarchisons les priorités, prévoyons, programmons, évaluons, observons, recherchons des solutions pour optimiser notre efficacité…

Ces processus bien utiles peuvent devenir complètement problématiques quand il s’agit de prendre des décisions ou de sortir d’un conflit dans nos relations. Pourquoi ? Car dans ce monde des pensées, nous utilisons un processus binaire qui permet de réagir très vite à ce qui se passe : action / réaction.

Action : Tu fais ou tu dis quelque chose qui me dérange : j’analyse instantanément que c’est un problème.

Réaction : Je réagis en trouvant une solution à mon problème (je m’en vais, je te demande d’arrêter, de faire différemment…)

Dans de nombreux cas, ça semble fonctionner. Mais en réalité, une des deux personnes s’écrase tandis que l’autre prend le dessus. Il y a toujours un gagnant et un perdant.

Notre façon d’évaluer la situation est très souvent duelle : c’est bien ou mal, clair ou pas, possible ou impossible… Limités par cette logique, nous rencontrons un conflit à chaque fois que nous sommes en présence de quelqu’un qui pense différemment de nous.

Si chacun reste accroché à ce qu’il pense être la réalité (il a tort, j’ai raison), il n’y a aucune possibilité de sortir du conflit.

Citation-Einstein

Le premier secret pour sortir du conflit est de s’extraire des habitudes de pensées qui l’ont généré.

Le deuxième est de toujours prendre le temps de revenir à soi et sa responsabilité (= sa capacité à répondre). Les conflits extérieurs ne sont que des reflets de nos conflits intérieurs. La seule façon de sortir d’un conflit est de reprendre notre propre responsabilité dans la résolution de ce qui se passe en nous dans ce rapport de forces qui s’opposent.

« Le désarmement extérieur passe par le désarmement intérieur. Le seul vrai garant de la paix en soi. »

Dalaï-Lama Tenzin Gyatso

Voici maintenant 4 formules gagnantes pour sortir d’un conflit sans nuire à l’autre ou à soi même. Pour moi, elles sont toutes efficaces. Tu peux t’en inspirer pour compléter ce que tu fais déjà, essayer ou adopter celle qui te parle le plus, les combiner, à ta guise. L’essentiel est de trouver ta formule gagnante pour sortir des conflits, tu es la seule personne à pouvoir ressentir ce qui est juste et adapté à toi.

1/ S’inspirer des sagesses traditionnelles exotiques

Je te propose, tout d’abord, de sortir de notre manière occidentale, de penser les conflits pour tenter de les résoudre en partant à la découverte d’un conte amérindien et d’une tradition spirituelle et sociale hawaïenne.

Petit conte cherokee pour faire la paix avec soi-même, en cas de conflit.

Un vieil homme veut apprendre à son petit fils ce qu’est la vie.

« En chacun de nous, il y a un combat intérieur », dit-il au jeune garçon. « C’est un combat jusqu’à la mort et il se tient entre deux loups. »

« Le premier est ténébreux. Il est la colère, l’envie, le chagrin, le regret, l’avidité, l’arrogance, l’apitoiement sur soi-même, la culpabilité, le ressentiment, l’infériorité, la supériorité, les mensonges, la fausse fierté et l’égo. »

« Le second est lumineux. Il est la joie, la paix, l’amour, l’espoir, la sérénité, l’humilité, la gentillesse, la bienveillance, l’empathie, la générosité, la vérité, la compassion et la foi. »

Le petit fils réfléchit pendant un long moment. Puis, il demande à son grand-père : « Quel est le loup qui gagne ? »

Le vieil homme sourit et lui répond : « Celui que tu nourris. »

Et pour toi, comment se manifeste ton loup ténébreux en cas de dispute, de débat houleux ou de scène de ménage ? (Re) connais-tu le langage de ton loup lumineux ? Que fais-tu pour nourrir le premier ? Et le deuxième ?

(Re) découvrir le pouvoir de la sagesse hawaïenne : Ho’oponopono

As-tu déjà entendu parler de la pratique Ho’oponopono ? Trop souvent réduite à la répétition des 4 étapes du processus (« je suis désolé, s’il te plaît, pardonne-moi, je t’aime, merci ») elle est en réalité, bien plus riche et puissante qu’elle en a l’air.

Plus qu’une technique ou une série d’actions à réaliser, il s’agit davantage d’un état d’esprit envers la vie. Une invitation pour tous ceux qui aspirent à vivre en harmonie, reliés à tout ce qui est, à intégrer la responsabilité de leurs pensées, le pardon, la gratitude et l’amour dans leur quotidien.

Kelsey and the Universe

Traditionnellement, cette tradition hawaïenne au nom étrange qu’on pourrait traduire par « remettre les choses en ordre, rétablir l’équilibre » était utilisée pour guérir les maladies ou sortir d’un conflit au sein d’un groupe social.

Pour apaiser les tensions et restaurer l’harmonie en cas de différent ou d’incident, il était proposé aux membres de la famille (ou du groupe) de se réunir pour pratiquer avec leur accord Ho’oponopono. Chacun était invité à :

  • S’exprimer, dans le respect des autres, selon les 4 étapes du processus ;
  • Participer à une prière collective portant sur la demande d’aide afin de trouver une solution juste et pacifique ;
  • Revenir sur le problème et exprimer à à tour de rôle la manière dont ils ont vécu les faits (sans émettre de jugements), leurs émotions, leurs torts, regrets, demandes d’être pardonnés ;
  • Pardonner et libérer les autres de leurs torts ;
  • Accepter d’effacer l’incident ;
  • Effectuer une prière collective de gratitude pour clore le processus ;
  • Partager une collation, un repas, un moment de convivialité.

Pratiquer Ho’oponopono seul pour sortir d’un conflit

« Qui vit en paix avec lui-même vit en paix avec l’univers ».

Marc Aurèle

Pour sortir d’un conflit, d’une situation relationnelle problématique, une version moderne d’Ho’oponopono peut se pratiquer en solo. Elle consiste à se prendre un temps d’introspection et d’harmonisation de son espace intérieur.

Pour l’expérimenter, il suffit de t’installer confortablement et répondre à cette série de questions :

« Si c’était moi qui devais me comporter comme la personne avec qui j’ai un problème, quelle en serait la raison ? » (Si j’étais moi à sa place et non si j’étais elle.)

« Si je me comportais ainsi, que ressentirais-je ? »

« Pourquoi aurais-je créé une telle situation et dans quel but ? »

« À quoi cette problématique fait elle écho en moi (par rapport à mon passé ou à ma situation présente) ? »

« Comment ai-je attiré ce type de personne et/ou de situation ? »

« Quelles sortes d’émotions cette situation produit elle en moi ? »

« Est-ce qu’il m’est arrivé ou m’arrive-t-il de me comporter de la même façon ou d’une façon analogue ? »

Je t’invite maintenant à relire les réponses à chacune de ces 7 questions et à répéter consciemment « Je suis désolé(e) », « Pardon », « Merci », « Je m’aime ».

2/ Partir à la rencontre de ses ombres grâce aux rêves

Des dizaines d’articles de ce blog montrent à quel point les rêves reflètent avec authenticité la manière dont nous percevons intérieurement les évènements de notre quotidien. Ils fonctionnent comme des baromètres de notre alignement, de notre congruence : notre capacité à faire coïncider nos pensées, nos ressentis, nos paroles et nos actions.

Les rêves désagréables nous alertent quand nous vivons des choses complètement opposées à nos aspirations profondes, pouvant aller jusqu’à d’horribles cauchemars suite à des traumatismes ou des périodes de vie vécues de manière particulièrement menaçantes. Ils nous encouragent par des rêves magnifiques et agréables quand nous en avons besoin. Ils commentent, régulent, mettent en scène nos émotions, nos habitudes de pensées, d’agir, nos peurs, nos doutes et nos ressources, chaque nuit.

Les rêves mettent en scène nos conflits et nos ressources

Ils peuvent devenir de précieux alliés en ce qui concerne la résolution des conflits, car ils nous montrent sans filtre, les facettes de nos personnalités que nous refusons de voir. Les personnages de nos rêves représentent la plupart du temps, des aspects de nos personnalités ignorés, refoulés, car considérés comme mauvais ou honteux par notre conscience ordinaire.

Je ne supporte pas l’autorité abusive et la violence gratuite et j’ai encore rêvé récemment du pire patron que j’ai connu en train de maltraiter un cheval. Grâce à ce rêve, j’ai pu reconnaître que ma façon d’agir pouvait encore être terriblement violente et injuste envers ma propre liberté, mon élan de vie. Accompagnée à poursuivre ce rêve nocturne lors de mon deuxième rêve d’éveil individuel, j’ai pu comprendre comment faire face à cette violence en changeant de perspective, mettant le focus vers un nouveau cadre intérieur plus authentique, éthique et respectueux de mes aspirations et besoins.

Le rôle de l’ombre dans la résolution des conflits

De la même façon, les conflits que l’on vit dans notre vie quotidienne peuvent nous permettre de prendre conscience et de mettre à jour les parties rejetées de nos personnalités. Ce qui m’agace chez untel révèle une part d’ombre chez moi.

Pour C.G Jung, l’ombre désigne tout ce que nous avons refoulé dans notre inconscient par peur d’être rejetés par les personnes qui nous ont éduqués : parents, famille au sens large, professeurs, éducateurs… Nous cachons nos parts d’ombre aux autres et à nous même pour tenter de nous montrer tel que nous aspirons à être, comme une version idéalisée de nous-même.

Or, cette partie obscure possède une énergie qui est alimentée par notre rejet. Donc, plus nous avançons dans la vie, plus ces parties deviennent noires, denses et dangereuses pour notre équilibre psychique. Toutes nos peurs, nos jugements, nos a priori, nos projections sur les autres s’accumulent et nourrissent des haines viscérales et des réactions imprévisibles, opposées à nos idéaux.

« Toute négation de l’une de nos dualités amène à fausser et à masquer notre véritable personnalité. (…) Suivant les lois de la physique quantique, l’ombre et la lumière tendent à s’équilibrer, les deux viennent de la source. Vouloir vivre à tout prix dans la lumière et nier son contraire, va tôt ou tard, amener une réaction de l’ombre. Cela est inévitable. »

Livre-Le-reve-d-eveil
Sylvie Gavilan et Michel Tabet, Le rêve d’éveil

En apprenant à regarder, accueillir et pacifier nos ombres, des potentiels étouffés sont libérés et les conflits se dissolvent d’eux-mêmes.

« La clarté ne naît pas de ce qu’on imagine le clair, mais de ce qu’on prend conscience de l’obscur. »

« Il n’y a pas de lumière sans ombre et pas de totalité psychique sans imperfection. La vie nécessite pour son épanouissement non pas de la perfection, mais de la plénitude. Sans imperfection, il n’y a ni progression ni ascension. »

C. G. Jung L’âme et la vie.

Sortir des conflits grâce aux rêves nocturnes

Dans cet article dédié à la pratique de l’incubation, j’expliquais comment on peut interroger ses rêves sur différents sujets qui nous préoccupent. Cette idée qui peut paraît loufoque à certains, devient une évidence quand on commence à travailler régulièrement avec les rêves. Qu’ils soient nocturnes ou éveillés, on remarque que naturellement, sans même poser d’intention, ils nous informent sur ce qui nous préoccupe le plus.

En dirigeant consciemment un questionnement sur un conflit précis, ton rêve t’apportera un éclairage pertinent sur ta manière de pacifier cette relation.

« Le rêve est une tentative de guérison (…). Il nous informe de ce qui va de travers dans notre psychologie, dans notre monde subjectif, et de tout ce que nous devrions savoir sur nous même. »

C.G. Jung

Avant de t’endormir, prends le temps de faire le point sur la situation qui te pose problème. Formule ta question :

Comment puis je renouer le dialogue avec… ?

Quel comportement adopter pour sortir du conflit avec… ?

Comment agir au plus juste après cette dispute avec… ?

Tu peux écrire cette question sur ton carnet de rêves. Cela encrera et ancrera davantage ta demande. Puis, tu prends le temps de te relaxer en respirant tranquillement et en visualisant par exemple une porte qui donne sur une belle lumière. Essaie de t’endormir avec cette intention d’accueillir tout ce qui arrivera, même s’il ne s’agit que d’un mot, une image, une sensation.

Au réveil, note tout ce qui se présente, sans censurer quoi que ce soit en pensant que ton rêve n’a aucun rapport avec la question. Tu peux t’aider de cet article si l’interprétation te paraît incompréhensible.

3/ Utiliser la Communication Non Violente

Je ne peux terminer cet article sur la résolution des conflits sans évoquer une technique qui m’a beaucoup aidé personnellement et dont je me sers régulièrement dans ma pratique en médiation équine. La CNV, ou Communication Non Violente est issue du travail de Marshall B. Rosenberg, inspiré par les courants de pensée de la non-violence de Gandhi et l’approche centrée sur la personne de Carl Rogers.

Applicable en couple, en famille, dans le milieu scolaire ou professionnel, la CNV vise avant tout à établir des relations authentiques et bienveillantes avec nous-mêmes et notre entourage. Elle est utilisée pour résoudre les conflits, grâce à un processus qui permet de rompre avec les conditionnements qui mènent à la violence, l’agressivité ou le repli en (re) découvrant les clés d’un langage oublié, celui du cœur.

La pratique de la CNV repose sur le rôle primordial du langage. Bien souvent, nos paroles génèrent de la souffrance sans qu’on s’en rende réellement compte. Les paroles que nous adressons aux autres, mais aussi et avant tout, à nous même.

En nous amenant un éclairage nouveau sur nos intentions, nos réactions dans nos échanges et nos dialogues intérieurs, la CNV permet de nous réapproprier un mode de communication basé sur la bienveillance.

« La CNV est plus qu’un processus ou un langage : elle est une invitation à concentrer son attention là où nous avons le plus de chances de trouver ce que nous recherchons. »

Marshall B Rosenberg

Les 4 étapes de la Communication Non Violente

La CNV nous invite à reconsidérer notre façon dont nous nous exprimons et entendons l’autre. En portant notre attention sur 4 points spécifiques, nous pouvons transformer des disputes ou mésententes en dialogues constructifs :

Observation : observer et identifier ce que l’on n’apprécie pas dans les actes ou les paroles de notre interlocuteur ;

Sentiment : exprimer ce que l’on ressent en voyant, entendant cela (tristesse, colère, découragement…) ;

Besoin : identifier et exprimer le besoin insatisfait que vient réveiller cet acte ou cette parole ;

Demande : exprimer clairement et sincèrement une demande pour rétablir son bien-être.

Ex. : Au lieu de donner un ordre ou de crier sur son fils qui laisse traîner ses chaussettes, une mère pourrait dire : « Quand je vois tes chaussettes sales sous le meuble de la salle de bain, je suis de mauvaise humeur parce que j’ai besoin d’un peu plus d’ordre dans les pièces que nous partageons. Tu veux bien les mettre au sale s’il te plaît ? »

Les étapes de la CNV

Mieux nous comprendre pour retrouver notre capacité d’agir

La CNV permet de repérer et quitter tout ce qui freine le changement, s’oppose à la relation :

  • Sortir des jugements qui séparent « il est trop comme ci, pas assez cela… » ;
  • Distinguer les observations des interprétations (« ils se taisent quand j’arrive »/« ils me cachent quelque chose ») ;
  • Repérer et se libérer des étiquettes, des comparaisons, des exigences qui nous pèsent ou nous révoltent ;
  • Reprendre notre responsabilité en accueillant ce que nous vivons, nos actes, nos paroles et leurs effets sur les autres, en apprenant à démasquer toutes les formes de déni de notre responsabilité (remettre la cause de nos actes sur l’autre, le monde extérieur, penser que nous n’avons pas le choix…) ;
  • Sortir des non dits, reconnaître ses sentiments et ses besoins fondamentaux, devenir plus bienveillant avec soi-même.

Puis, elle nous invite à agir sur ce qui dépend de nous, l’auto-empathie et l’encouragement d’une parole libérée et créatrice.

Pour se familiariser davantage avec la CNV

La CNV ne s’apprend pas du jour au lendemain. La théorie paraît simple, mais la mise en pratique demande un entraînement régulier. De nombreux stages, formations et cours en ligne sont organisés. Tu peux aussi retrouver des vidéos très parlantes sur la chaîne YouTube ci dessous et des infographies fun et pédagogiques sur cette page Facebook.

4/ Faire intervenir un cheval médiateur

Depuis une cinquantaine d’années, les animaux ont été intégrés à de nouvelles formes d’accompagnements ou de thérapies, appelées médiations animales. La médiation équine, à laquelle je me suis formée, fait intervenir les chevaux, les ânes ou les poneys pour soutenir le développement de ressources d’adaptation, d’aptitudes relationnelles et de résolution des conflits tout en favorisant le bien être psychologique et émotionnel des personnes participants.

Le cheval grâce à ses qualités innées très spécifiques joue un rôle de catalyseur. Par sa présence, il apaise, fascine ou réveille des peurs ou des envies qui provoquent des réactions. Ce sont elles qui deviennent le terreau fertile de prises de conscience et de transformations intérieures puissantes lors des accompagnements en présence des chevaux. Les participants sont invités à explorer leurs ressentis et leurs sentiments qu’on ne peut pas cacher à un cheval. Et à apprendre à ajuster leurs perceptions intérieures avec leurs besoins et leurs intentions, face à un être vivant qui réagit instantanément aux changements subtils de son environnement.

Grâce à leur grande sensibilité, les chevaux peuvent nous réapprendre comment établir et entretenir des relations basées sur la confiance, en communiquant avec patience, attention, empathie, écoute et responsabilité. Les interactions avec un cheval médiateur ouvrent des espaces de (re) découverte de soi et de l’autre vers une compréhension plus profonde, authentique et respectueuse.

Les séances individuelles, en binôme ou en groupe peuvent permettre de résoudre des conflits au sein d’une famille, d’une équipe professionnelle ou encore d’un couple en axant les objectifs et les interactions avec les chevaux sur des aspects spécifiques des relations : l’écoute, la confiance, la communication, la coopération, le respect mutuel, la gestion des conflits, de la colère, du stress, l’affirmation de soi, la connexion dans la relation, le lâcher prise, faire confiance à l’autre…

La médiation équine est une approche orientée solution qui ramène l’individu dans l’instant présent vers une compréhension plus vaste, respectueuse et dynamique de lui-même et de l’autre. Pour en savoir plus sur la manière dont se déroulent les séances et découvrir mes différentes prestations, je t’invite à consulter cette page.

Revenir à Soi pour sortir des conflits

Dans chacune de ces pratiques, le conflit avec l’autre devient une occasion de revenir à Soi. Plutôt que de chercher à l’éviter ou le résoudre intellectuellement, j’ai souhaité présenter le conflit comme une opportunité, une invitation à regarder, accueillir et reconnaître, la partie de nous même rejetée, blessée, ignorée

Certes, ce n’est pas facile de faire la paix d’abord en soi pour sortir du conflit en présence de la colère de Tatie Jeanette ou des angoisses de ton/ta cher(e) et tendre… J’espère t’avoir donné quelques clés qui te serviront.

Prendre de la distance, du recul, du temps est souvent nécessaire pour s’apaiser et guérir les blessures les plus profondes. La renaissance à soi-même dans sa plénitude est le chemin d’une vie. Un chemin bordé de fleurs, d’eaux purifiantes et retrouvailles exquises. Les vois-tu, toi aussi ? Qu’as-tu pensé de cet article ?

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8 Commentaires

  1. Bravo pour cet article très fourni. Ca me parle beaucoup. Je suis une adepte du travail avec les ombres. Il y a tellement de ressources et de richesses dans nos ombres, quand on veut bien aller les rencontrer. Et, ça a l’air très intéressant ce travail avec les rêves. Ca me donne envie d’aller plus loin.

    • Merci pour ton commentaire ! Si tu es déjà une « adepte du travail avec les ombres », l’exploration de tes rêves te sera d’une grande utilité. Tu as déjà l’état d’esprit qu’il faut pour aller les rencontrer pour te ressourcer et t’enrichir, bravo à toi 👊🏻

  2. Quel article complet ! merci pour tous ces conseils. Je trouve que la CNV est particulièrement pertinente pour aller loin et résoudre les conflits internes et externes. C’est aussi une façon de ne pas les dramatiser : c’est normal qu’il y ait conflit de temps en temps.

    • Merci pour ton commentaire ! Oui moi aussi je trouve la CNV très utile, surtout pour soi. Je pense qu’apprendre l’auto empathie, l’écoute, l’accueil, la reconnaissance de ses propres besoins afin de devenir capable de communiquer clairement avec authenticité devrait être enseigné dès l’école primaire !

  3. Pour me sortir d’une boucle dans un conflit je reviens essentiellement à moi.
    Quelles sont les actions que j’ai généré pour obtenir ce résultat ?
    Qu’est-ce que cela dit de moi?
    Puis me mettre à la place de la personne pour expérimenter la compassion. Comment je réagirais si j’étais dans ses chaussures?
    Merci pour cet article.

  4. Je découvre la résolution des conflits hawaïenne et je dis qu’elle est sage et en même temps ultra “challengeante”
    Merci d’avoir si bien détaillé ces philosophies pour nous !

    • Merci pour ton commentaire. Reprendre son entière responsabilité dans tout ce qui nous arrive est ultra challengeant, je suis d’accord avec toi, mais tellement libérateur. Ho’oponopono nous apprend à voir les choses sous un autre angle, celui du partage et du pardon ; quand on commence à ouvrir son cœur, les autres sont tellement compréhensifs et aidants que les challenges disparaissent. Tu peux t’aider de ce livre d’exercices pratiques qui aident à intégrer concrètement cette sagesse dans notre quotidien ou celui ci, qui est une référence.

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